Ouverture – Durée – Sensibilité – Cliché
On utilise les mêmes mots pour parler de relations humaines et pour parler de cinéma.
Ce n’est pas un hasard.
Le cinéma met en relation 3 pôles : le filmeur, le(s) filmé(s) et les spectateurs.
Là est tout l’enjeu.
Là est tout le jeu entre l’image et le réel, entre le film et la réalité.
Pour moi, réaliser un film documentaire passe avant tout par une rencontre.
Avec un autre, avec une réalité, avec soi-même.
C’est un besoin de découvrir, de comprendre puis de transmettre.
C’est mettre l’humain au coeur de mon travail.
C’est l’expression d’un regard sur le monde. C’est aller au-delà des clichés imposés.
C’est parfois prendre la route et c’est souvent prendre du temps.
De l’écriture à la réalisation, du tournage au montage.
Cette expérience, toujours unique, est ma passion et mon travail depuis plusieurs années.
Vous pouvez ici découvrir quelques unes de mes réalisations.
Bon voyage !
« Le cinéma ne fait rien d’autre qu’ouvrir le diaphragme d’une lentille, la sensibilité d’une émulsion, la durée d’une exposition, le temps d’un passage, à la présence lumineuse de l’autre, plus ou moins, c’est toute la question »
« Quel autre présent peut nous ouvrir le cinéma documentaire ? …
Devant les millions d’écrans allumés nuit et jour autour du monde, comment parler, dire, entendre, comment voir même ce qui nous arrive et comment le représenter sans ajouter la vanité d’un bruit au bruit des vanités ?
Pourtant. Le réel tient tête. Il affole encore les représentations qui tentent de le réduire. »
Jean-Lous Comolli « Voir et pouvoir »